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Les Petits Mensonges de Mr Q.
12 janvier 2014

Cruella.

Hebergeur d'image

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10 janvier 2014

Belle.

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10 janvier 2014

Aurore.

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9 janvier 2014

Alice.

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9 janvier 2014

L'enfer sur terre.

DREAMS

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9 janvier 2014

Il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises situations.

PARC

8 janvier 2014

Angoisse souterraine.

METRO1

METRO2

 

 

METRO3

7 janvier 2014

On aura essayé.

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DALLE5

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6 janvier 2014

Etudiant en art : Dessous d'une journée portes ouvertes

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3 janvier 2014

Homophobie Parasite

 

La société aura tout de même bien évoluée en 2013. Le « mariage pour tous » ou « mariage gay et lesbien », appelez le comme vous voulez, permet à la France de faire partie de ces pays ou est sensé régner tolérance et sécurité envers les homosexuel(le)s.

Malgré ce pas en avant certain, une homophobie silencieuse, vicieuse et basée sur des clichées s'immisce dans des conversations pourtant si anodines.

 

 

JustLove1

 

 « Allez fais le, fais pas ta tapette ! »

 Cette phrase, je l'entends très souvent de part et d'autres. Elle sort comme ça, sans prévenir, sur un ton qu'on pourrait croire humoristique, parce qu'on pense que ce n'est pas grave, que ça ne blessera personne puisqu'après tout il n'y a pas de violences physiques.

Mais voilà, elle sous-entend plein de choses. Elle signifie que l'homosexuel est un lâche, féminisé à l'extrême (parce que oui, les filles aussi sont lâches selon eux) : « Une tapette », « une tantouze », « une folle », « une pédale ». A la fois homophobes et sexistes, ces appellations sont souvent attribuées à des hommes hétérosexuels pour les déviriliser, les « diminuer » vers un rang inférieur : celui des homos.

Pourtant dans ce monde, il en faut du courage pour assumer sa différence et la vivre, il en faut du courage pour prendre la main ou embrasser son amoureux(se) du même sexe dans la rue en sachant pertinemment qu'il y a un risque, là juste là, un risque d'insultes ou pire.

JusteLove2

Cela peut devenir une obsession a partir du moment ou nous l'avons vécu une fois. Il s'en suit une intranquilité permanente.

Et quoi de pire que d'aimer dans l'angoisse ?

« Non attend ne me touche pas on nous regarde bizarrement. »

Alors on est tenté de se dire : « Et puis merde, embrasse moi on s'en fou. » Et c'est d'ailleurs la meilleure chose à faire, c'est celle qui fait guérir et qui fait avancer les choses mais un « accident » peut vite arriver. Il faut vite l'oublier.

On peut prendre ça pour de la paranoïa, mais cette « peur » des homosexuel(le)s engendre une phobie sociale chez ceux qui la subissent.

Je pense aux plus jeunes qui se posent des questions, qui hésitent, qui ne sont pas surs de leur sexualité, qui se disent peut-être que ce n'est pas possible, que ça ne peut pas leur arriver à eux. Bien que la politique actuelle protège les homosexuel(le)s il est toujours très compliqué de vivre en tant que tel et encore plus « de la dire. » : peur des réactions de ses proches, peur de l'avenir, peur de sa propre personne.

Il est absolument nécessaire d'affronter ces peurs, c'est vital, c'est se battre pour un jour être heureux et ne pas se réveiller un matin avec l'envie de se faire sauter la cervelle. Et ça, c'est ce qu'on appelle « le courage ».

 

JustLove3

Nous ne sommes pas des lâches, nous ne sommes pas « des tapettes », nous sommes courageux et nous n'avons rien à nous reprocher.

On ne reproche pas à quelqu'un d'aimer.

 

 

 

 

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